Brevet Fédéral de Courtier : 13 mois (très) intenses

Comme toute formation professionnelle continue, le Brevet Fédéral de Courtier en immeubles est un marathon où l’effort doit être géré sur le long terme. Au rythme d’un jour de cours par semaine et totalisant 48 jours pendant environ 13 mois, la présence active à chaque période ne suffit pas à garantir le succès aux examens. La matière étudiée est très vaste et trop dense pour cela. La meilleure pédagogie du monde ne peut suffire à garantir le succès de l’élève courageux qui a décidé de se soumettre à cet examen.

Ce challenge requiert un engagement total, mais le jeu en vaut la chandelle !

 

Concilier vie privée et formation

Tout d’abord, il faut relever que les efforts à apporter pour mener à bien le succès de la formation sont à intégrer aux contextes professionnel et personnel.

En effet, lors de son inscription à cette formation en cours d’emploi, le participant doit être conscient qu’il s’agit d’un investissement important. Ainsi, loisirs et famille sont éclipsés par de longues sessions de révisions, en soirée ou durant les week-ends, mais nécessaires pour parfaire ses connaissances. Sans ces efforts complémentaires au suivi des cours proposés, entre autres, par l’USPI, il est probablement impossible d’obtenir ce Graal qu’est le brevet fédéral !

Pour ma part, je me souviens avoir pu m’accorder le temps nécessaire pour étudier grâce à la compréhension de mon épouse qui se chargea de tenir seule la maison pendant cette période. Durant cette année de formation, j’ai aussi mis entre parenthèses les vacances familiales au profit des révisions et autres préparatifs de l’examen. Effectivement, les modalités sont intenses : plus de 11h d’examens écrits répartis en 4 thématiques, un examen oral de 45 minutes sur le thème de la commercialisation de biens immobiliers, sans oublier la rédaction d’un projet individuel.

Mais alors… pourquoi s’infliger un tel supplice pour finalement obtenir un diplôme qui n’est pas forcément gage d’une rémunération plus élevée ? Pour le savoir et l’assurance de fournir une prestation hautement professionnelle !

 

Les avantages du Brevet Fédéral de Courtier en immeubles

 

Il est important de souligner qu’un tel brevet n’est pas fait pour apprendre le métier, mais bien pour consolider et confirmer les acquis des praticiens. Notamment en ce qui concerne les aptitudes et connaissances, dans le but de garantir un haut niveau de service en tant que courtier immobilier. Car c’est de cela qu’il s’agit: de la volonté et des aptitudes du courtier à fournir une prestation de service professionnelle et complète pour une clientèle devenue de plus en plus aguerrie (et exigeante).

Cette formation est très utile pour se remettre en question et parfaire son travail dans différents aspects du métier de courtage : vente et marketing, droit, fiscalité, construction, etc… De même, participer aux cours de préparation au Brevet Fédéral de Courtier en immeubles permet de tisser des liens avec des professionnels de l’immobilier actifs dans d’autres régions. Ces confrères ont de nombreuses expériences à partager, ce qui enrichi le contenu des discussions. Un autre atout de cette formation en cours d’emploi est la mise en application directe de ce que l’on apprend.

Si, comme moi, vous êtes convaincus qu’un courtier doit être le fournisseur d’une prestation globale relative à la vente d’un bien immobilier avec des aptitudes juridiques, financières et commerciales, alors n’hésitez pas à sortir de votre zone de confort pour relever le défi d’obtenir un Brevet Fédéral de Courtier en immeubles !